Pétition pour sortir la France de la zone Euro !

Publié le par Enoch

Signez la pétition pour la sortie de la monnaie unique

En 1992, lors de la campagne sur le traité de Maastricht, on nous promettait monts et merveilles avec la monnaie unique. Aujourd’hui, la réalité est là : l’euro est un boulet accroché aux pieds des économies européennes. A nous d’en tirer les bonnes conclusions.

Le mythe de la protection

Bien sûr, ses derniers partisans affirment toujours que l’euro nous a protégés pendant la terrible crise économique que nous traversons. Mais cette parole officielle est totalement démentie par les faits. En réalité, les conséquences de la crise ont été beaucoup plus dures pour la zone euro que les Etats-Unis, ce qui totalement contradictoire avec le fait que le marché immobilier étasunien s’est effondré de 30% alors que les marchés continentaux (Espagne excepté) ont bien résisté.

Les faits sont là : l’Europe est entrée en récession au 2ème trimestre 2008, les Etats-Unis un trimestre plus tard. Le PIB de la zone euro a reculé de 4%, celui des Etats-Unis de 2,5%. Pire, alors que les Etats-Unis connaissent une sortie de crise vigoureuse (avec une croissance prévue de 3% cette année), l’Europe n’est pas prête de rattraper ce qu’elle a perdu avec une croissance projetée d’à peine 1% en 2010 et 2011. Bref, il faudrait attendre au mieux 2012 pour espérer revenir aux chiffres de 2008…

La monnaie unique, un boulet dont il faut se défaire

La réalité, c’est que l’euro est un frein pour la croissance de l’Europe, pour trois raisons. La première est la surévaluation chronique de l’euro (encore 20% aujourd’hui). La seconde tient à la politique de désinflation compétitive qu’elle entraîne en Europe et dont l’Allemagne a été la pionnière, comprimant salaires et croissance. Et la troisième est le caractère inadapté d’une même politique monétaire pour des pays aussi différents, qui a encouragé des bulles en Irlande ou en Espagne.

La solution aujourd’hui consiste à quitter l’euro. Tout d’abord, cela permettra d’adopter des politiques monétaires adaptées aux différents pays, en procédant à des dévaluations pour ceux qui en ont besoin. Le problème de la dette ne se posera pas si on part du principe que les dettes souveraines seront converties au taux d’entrée dans l’euro, avant la dévaluation. Ainsi, le poids de la dette restera le même, mais avec des perspectives de croissance qui permettront de l’honorer.

Ensuite, la sortie du carcan de la Banque Centrale Européenne permettra d’utiliser la monétisation de la dette, à savoir l’achat par la banque centrale des bons du trésor, à des taux d’intérêt inférieurs à ceux du marché, ce qui permettra de réduire le déficit et d’éviter que des politiques de rigueur étouffent la croissance. Cette pratique est aujourd’hui interdite par les traités européens, alors que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne y ont eu recours pendant la crise.

N’hésitez donc pas à signer la pétition lancée par Nicolas Dupont-Aignan et Debout la République pour sortir de la monnaie unique. C’est le seul moyen pour échapper aux politiques déflationnistes en train de se mettre en place et qui vont étouffer nos économies.

 

ou sur le site de Debout la République

Publié dans politique

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R
<br /> <br /> <br /> <br /> Précisions utiles sur la monnaie commune (euro commun) lors de la sortie de l’euro unique.<br /> <br /> <br /> Comme le fait Joseph STIGLITZ, il faut bien expliquer aux gens qu’un retour aux monnaies nationales liées à la monnaie commune (euro), impliquerait que les monnaies nationales soient<br /> convertibles uniquement en la monnaie commune euro qui demeurerait pour les échanges internationaux.<br /> <br /> <br /> Il faut se représenter que les taux de change, périodiquement ajustables, devraient alors permettre à tout citoyen européen de retrouver approximativement son pouvoir d’achat dans n’importe<br /> quel autre pays de l’Union européenne.<br /> <br /> <br /> Ainsi disparaîtrait la concurrence déloyale par les taux de change, de certains pays européens à monnaies faibles où l’on délocalise actuellement (pays de l’Est).<br /> <br /> <br /> Ce n’est qu’à cette condition qu’on peut éviter d’avoir à établir des barrières douanières entre eux et nous pour nous protéger des délocalisations.<br /> <br /> <br /> Ainsi, on comprend que sortir de l’euro unique, ce n’est pas faire exploser l’euro, au contraire, c’est le sauver comme monnaie servant aux échanges internationaux.<br /> <br /> <br /> Le dollar a besoin de l’euro et le monde aussi.<br /> La disparition de l’euro entraînerait la chute du dollar d’ici peu de temps et le monde se retrouverait dans un cahot commercial.<br /> La disparition du dollar et de l’euro aurait des conséquences graves pour le monde. Le système monétaire européen de monnaies nationales liées à la monnaie commune euro, doit permettre à<br /> chaque nation européenne de vivre selon ses propres décisions internes, grâce à l’ajustement monétaire par les taux de change. Dans les coups durs, ce serait la monnaie nationale qui<br /> trinquerait, pas l'emploi. Aujourd’hui, à défaut d'ajustement par la monnaie, nous ajustons par les licenciements et le chômage. C’est cela que DLR veut inverser.<br /> Raoul louis CAYOL<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Pour comprendre simplement pourquoi la France est englué avec l'Euro et que cette fuite en avant est dangereuse :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://www.nytimes.com/interactive/2010/05/02/weekinreview/02marsh.html?ref=global<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Merci Gaston pour ce lien, effectivement cela se passe de commentaires....<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Puisque les traités en cours nous empêchent de procéder comme nous le souhaiterions, peut être faudrait-il procéder ainsi :<br /> 1 – Le gouvernement français « menace » de quitter la zone euro si dans un délai court les statuts de la BCE et l’article 123 du Traité de Lisbonne ne sont pas revus dans le sens de permettre à<br /> chaque État de bénéficier de la possibilité de se financer auprès de la BCE<br /> <br /> <br /> 2 – La proposition pourrait être que les financements à long terme nécessaires au développement durable et écologique (croissance verte) pourraient l’être par la simple adjonction d’un 3 ième<br /> paragraphe à l’article 123 du Traité de Lisbonne et une très légère modification des Statuts de la BCE.<br /> <br /> <br /> En effet : c’est actuellement l’article 123 du Traité de Lisbonne (TFU) qui nous gouverne (ancien article 104 du traité de Maastricht):<br /> 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d'accorder des découverts ou tout autre type de<br /> crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises<br /> publics des États membres ; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.<br /> 2. Le paragraphe 1 ne s'applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre de la mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques<br /> centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement que les établissements privés de crédit.<br /> <br /> <br /> La proposition d’adjonction pourrait être sensiblement celle ci :<br /> <br /> <br /> 123/3 – Dans le but de soutenir l’économie des pays membres, et par exception au paragraphe 1, soit le Trésor Public, soit un établissement de crédit nommément désigné pour chaque État, peut<br /> obtenir de la part de la Banque Centrale Européenne les fonds correspondants aux obligations d'État déposées en contrepartie, pour une utilisation exclusive d'investissements reconnus d'utilité<br /> publique, collective ou écologique, dans des domaines d'application dont la liste aura été préalablement définie et votée par le Parlement de chaque État. Le taux d'intérêt appliqué à cette<br /> émission monétaire sera celui dit "de refinancement" appliqué aux établissements de crédit privés.<br /> <br /> <br /> Évidemment, ce faible intérêt payé par un pays (actuellement le taux de refinancement est de 1% annuel) reviendrait dans un "pot commun" dans les comptes de la BCE (zone euro) et serait donc<br /> repartagé au prorata des parts de chaque État de la zone euro. Un État qui emprunterait proportionnellement plus que les autres en rapport de sa participation dans la BCE serait donc redevable<br /> d'une partie des intérêts qu’il ne récupérerait pas mais qui deviendrait donc une recette supplémentaire pour les autres pays.<br /> <br /> <br /> Mais néanmoins je soutiens totalement NDA, et s'il faut quitter la zone euro, quittons là ...<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Cette fois, la c hûte des Bourses a pour cause l'euro unique pour les 15, mis en place pour faire l'union par la monnaie afin de construire l'Europe.<br /> <br /> <br /> On voit clairement quelle fut l'erreur de vouloir faire l'union par la monnaie alors qu'une monnaie ne peut vivre que sur la base d'une union réelle, préexistante.<br /> <br /> <br /> Les distorsions économiques et politiques entre les pays ne peuvent se réguler que par les taux de change entre les monnaies nationales.<br /> <br /> <br /> Ecore faut-il les réguler.<br /> <br /> <br /> Cela aurait pu être le role de l'Europe mais ce n'est même pas le cas avec les pays européens qui ne sont pas entrés dans l'euro...<br /> <br /> <br /> A quoi nous a servi l'Europe ?<br /> <br /> <br /> Il faut en outre, dénoncer l'erreur de soustraire la monnaie au pouvoir politique pour l'empêcher de créer la monnaie dont l'Etat a besoin pour réaliser ses buts régaliens.<br /> <br /> <br /> L'alibi de vouloir empêcher la planche à billets ne tient pas la route puisque les Banques privées ne se gênent pas pour se servir de la Planche à billets pour leur spéculations hazardeuses sur<br /> les actions, les matières premières et les monnaies (vendre à découvert, acheter sans payer la totalité gràce aux dérivés) et même se renflouer en passant par l'Etat qui s'endette par la planche<br /> à billets des banques privées elles-mêmes.<br /> <br /> <br /> Ajourd'hui, la dette de la Grêce, exigible le 19 mai, sera remboursée aux financiers par l'argent créé ex nihilo par les banques privées pour le prêter à la France, l'Allemagne et l'Italie.<br /> N'est-ce pas de la Planche à billets ?<br /> <br /> <br /> En plus de toutes les autres aberrations, il y a celle de la suppression du droit de créer la monnaie par la banque de France pour le prêter à l'Etat sans intérêts (Loi n°73-7 du 3 janvier 1973;<br /> article 104 du Traité de Maastricht, article 123 du traité de Lisbonne).<br /> <br /> <br /> L'Etat est donc obligé de s'adresser aux financiers qui le tiennent entre leurs griffes.<br /> Compteur des intérêts de la dette:<br /> http://www.societal.org/dette/inter... ( actuellement bloqué. Pourqui ? )<br /> Compteur de la dette:<br /> http://cluaran.free.fr/dette.html ( actuellement bloqué. Pourquoi ? )<br /> <br /> <br /> Au 31 décembre 2006 la dette était de 1142, 7 milliards<br /> Dans cette dette, les intérêts comptaient pour 1142,2, soit 99,99 % de la dette.<br /> Celle-ci dépasse aujourd'hui 1500 milliards dont 95 % sont dus aux intêrêts, le reste à une augmentation de la dette en capital dû.<br /> <br /> <br /> Les compteurs montraient le montant et la progression de la dette et des intérêts de la dette publique.<br /> <br /> <br /> Il faut réfléchir à cela pour mettre à jour les 101 propositions de DLR et le Plan B publié dans le Petit Livre Mauve<br /> <br /> <br /> Je signale aux citoyens le livre " La dette publique, une affaire rentable" d'André-Jacques Holnecq et Philippe Derudder.<br /> <br /> <br /> Dans sa préface, Etienne CHOUARD écrit : " Par habitude, par ignorance, par négligence, nous acceptons sans le savoir une profonde servitude non nécessaire: il n'y a rigoureusement aucune raison<br /> d'abandonner la création monétaire aux banques privées.<br /> <br /> <br /> Ainsi, des sommes considérables, celles des intérêts de toute cette création monétaire privée, sont retirées depuis des décennies à la collectivité française, dans la plus grande discrétion, sans<br /> la moindre justification politique et sans le moindre débat public.<br /> De plus, une dette publique extravagante, annuellement renouvelée, complètement asphyxiante pour les services publics et pour le bien être général est née de cette invraisemblable ponction. Cette<br /> dette, est très injustement imputée à la prétendue incurie de l'Etat: il n'en est rien, puisque les dépenses publiques restent assez stables en France depuis des décennies. Non, c'est bien d'un<br /> racket privé de la richesse publique qu'il est question à la source de la dette publique, depuis 1973 en France, et partout dans le monde; à l'évidence, l'internationale des banques existe déjà<br /> bel et bien et il est plus que temps de le repérer et d'en décrire les méfaits".<br /> Etienne CHOUARD ajoute : " Comprendre cette servitude injuste et la faire connaître à tous les citoyens, c'est déjà préparer notre prochaine libération"<br /> Ce petit livre permet de comprendre le mécanisme du racket et comment le stopper.<br /> <br /> <br /> Plus les Etats s'endettent, plus ils se trouvent sous la domination des financiers.<br /> <br /> Ajourd'hui, avec la complicité des dirigeants, les banques endettent les Etats par les intérêts composés alors qu'ils pourraient créer leur monnaie sans avoir à payer des intérêt et avec moins de<br /> risque d'inflation que par la création monétaire par les banques qui, en plus du capital exigible à date fixe, chargent des intérets.<br /> <br /> <br /> Avec la crise financière d'une ampleur jamais vu de mémoire d'homme, on voit aujourd'hui, l'erreur monumentale d'avoir voulu enlever aux Etats le droit de battre monnaie.<br /> <br /> <br /> Il faut le leur rendre.<br /> <br /> <br /> Les Etats doivent être rétablis dans leurs droits et devoirs Régaliens.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Il me semble que votre analyse est pour le moins simpliste et caricaturale.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Certes il y a un disocurs officiel assez assomant, pour ne pas dire du matraquage sur "l'euro nous rotège etc..."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais vos arguments sont eux aussi cobnetstables :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> * "La crise immobilière n'a pas frapé l'Europe"... vous plaisantez?... Ouvrez les journaux et vous verrez qu'en Angleterre c'est davantage encore que les 30% américains. Et chez nous en France,<br /> voius n'êtes pas au courant de ce qui se passe?<br /> <br /> <br /> * "l'Irlande et l'Espagne ont été l'objet de bulles du fait de l'Euro", Ah? La bulle sur l'Espagne remonte au milieu des années 90, l'euron'existait pas. Celle sur l'Irlance est due à son<br /> diumping fiscal et à l'afflux des aides européennes qui ont dopé son économie.<br /> <br /> <br /> Révisez!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> L'Angleterre n'est pas dans la zone euro et est toujours maitre de sa monnaie. La bulle espagnole à démarré sous le pesetas des années 90 effectivement mais 65 % de sa dette est dûe à son<br /> explosion des années 2000 avec l'aide de l'euros ; c'est là qu'il faut réviser. Quant à ouvrir les journaux, si seulement on ne lisait que le journaux français au pays des bisounours tout irait<br /> pour le meilleur des mondes dans la zone euro.<br /> <br /> <br /> Trouvez vous normal que le portugal qui est englué emprunte à 5,80 % pour prêter à 5 % à la Grèce ; et on veut nous faire croire qu'il n'y a pas de fuite en avant ; mais il faut quoi pour ouvrir<br /> les yeux sur l'Euros, une Révolution ?<br /> <br /> <br /> <br />