Massacre des enfants juifs de Toulouse

Publié le par Enoch

Le massacre des enfants Juifs.

La France est le théâtre d’évènements sanglants. Des enfants Juifs sont lâchement assassinés alors qu’ils se rendaient à leur école.

Hasard du calendrier ? A l’heure où l’on commémore un peu honteusement il faut l’avouer, la signature des Accords d’Evian, le 18 mars 1962, trois militaires originaires du Maghreb sont assassinés et puis selon un mode opératoire identique, des enfants Juifs sont mitraillés sur le chemin de l’école.

Pourquoi des écoliers, pourquoi des enfants, pourquoi des Juifs ? Pourquoi des militaires et pourquoi des militaires originaires du Maghreb, pourquoi cette semaine, pourquoi aujourd’hui précisément ?

Ces questions pour l’heure sans réponse, en appellent une autre : quelle est la nature de ces actes ?
Comment doit-on, peut-on les qualifier ? Crimes de droit commun commis par quelques déséquilibrés ou crime d’une autre dimension, d’une autre ampleur, à savoir crime d’une guerre qui pour l’heure, comme celle d’hier ( la guerre d’Algérie), ne veut pas dire son nom ? Actes terroristes?

Dans la confusion ambiante, tachons d’être clairs. Libérons la parole. Rendons possibles toutes les questions. Sortons du politiquement correct, sortons de la peur ; quittons ces zones d’ombre dans lesquelles on enferme les faits les plus douloureux. Examinons sans retenue aucune ce drame et soumettons le à la critique de la raison.

Nous avons entendu  ce matin à la radio la ronde des « responsables » se refusant à tout commentaire ; nous les avons  entendus adopter une attitude de prudence, d’extrême prudence à l’heure où nos enfants sont pris pour cible ! Ils pensent à se protéger quand la poitrine des écoliers était offerte aux balles d’un assassin…

Nous avons écouté leur silence ; leur crainte était perceptible dans leur demi-mot ; l’absence de cri de révolte face à la barbarie rajoutait la honte à l’indignation. ; encore une fois le dégoût se superposant à l’horreur. Encore une fois on nous invite à nous emmurer vivants ; à être enterrés sous l’épaisse couche du silence de la lâcheté.
Nous avons entendu un « responsable communautaire » dire « pour l’instant nous ignorons s’il s’agit d’un crime antisémite » et puis nous en avons   entendu un second, puis un troisième tenir le même discours…ainsi donc, l’omerta fonctionne y compris face à l’assassinat le plus abject ! Nous n'avons  pu réprimer un hurlement ! Nous n'avons  nous interdire de crier ! Quoi, des enfants Juifs sont massacrés et tous ces responsables ne songent qu’à nous demander de garder nos cris dans notre gorge ? Qu’à étouffer notre révolte ?

Nous appelons non seulement les Juifs de France, mais également tous les citoyens, quelle que soit leur couleur politique, leur religion… à hurler leur colère, à exprimer dans un immense cri ce besoin absolu de justice ; à appeler la République à se mobiliser, à rassembler toutes ses forces pour que la bête immonde dont le ventre est toujours chaud soit terrassée.

Assassiner des soldats,

Assassiner des enfants,

Ces cibles ne sont pas fortuites. Deux symboles forts. Très forts. Cela s’appelle un crime, un crime de guerre.
La réponse à de tels actes n’est pas policière, même si la police a évidemment un rôle à jouer dans la recherche et l’identification des ou du criminel…
La vraie réponse à de tels actes est nécessairement d’ordre politique.

Rappelons que le devoir premier de tout gouvernement :

 Le devoir le plus sacré, est d’assurer la sécurité des citoyens et parmi ces citoyens, ceux qui sont les plus vulnérables, et parmi les vulnérables, ceux qui représentent l’avenir, les enfants.

Il y a trop longtemps que les politiques, toutes tendances confondues, ont laissé notre pays sombrer dans la violence ; ont laissé s’instaurer des zones de non-droits, c’est-à-dire des zones livrées à la force brutale des hordes. Il était prévisible que cette violence déborde du cadre dans lequel on pensait l’avoir assignée. En disant cela, nous ne désignons aucun coupable. Nous pointons une réalité. Une démission coupable. La violence est contagieuse. La violence, l’histoire nous le montre, se répand inexorablement si aucune réelle volonté politique ne s’oppose à elle. La violence admise et tolérée ici ou là, se propage ailleurs, prenant les formes les plus imprévisibles.

Si, pour une raison ou pour une autre, les responsables décidaient de banaliser ces attentats, alors, notre pays sera livré à la spirale de la violence. Personne, nous disons bien personne, ne pourra se sentir en sécurité.

Ces assassinats sont les premiers signes d’une guerre civile.

Il est tard. Mais il est peut être encore temps d’éviter le pire.

Face à ces enfants massacrés, nous entendons  l’appel lancé par Ariel Sharon en 2004…et si Sharon avait dit vrai ? Si les Juifs de France n’étaient plus en sécurité dans ce pays ?

Si la question était de nouveau, aujourd’hui comme hier : la valise ou le cercueil ?

A moins qu'il n'existe une troisième solution: Résister!

Appel du "Collectif Résistance"

 

 

Publié dans politique

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