La bataille contre les banques qui refusent les crédits aux entreprises commence cette semaine

Publié le par Enoch

Dupont-Aignan : "Des cahiers de doléances contre les banques"

Le journal du dimanche, samedi 23 janvier 2010

Demande de commission parlementaire sur les crédits, recensement des entreprises en délicatesse bancaire, le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui présente dimanche sa liste Debout la République pour les régionales en Ile-de-France lance au secteur bancaire un appel à l’ordre.

Vous lancez une croisade contre les banques. Vous êtes le tenant d’un nouvel ordre social ?

Je suis contre le désordre économique. Les banques étranglent les PME en leur refusant les petits crédits et en leur proposant des découverts à la place… On comprend pourquoi leurs profits explosent ! Je ne parle même pas de morale : les banques remettent en cause le tissu économique du pays. Il faut d’urgence les rappeler à l’ordre. Et que d’urgence Angela Merkel, Gordon Brown, Nicolas Sarkozy et Barack Obama se réunissent pour évoquer ce scandale.

Que comptez-vous faire ?

Je vais demander une commission parlementaire sur les crédits aux PME. Mercredi, avec mes amis, nous allons appeler les TPE et PME asphyxiées, qui n’ont pas obtenu d’aide de leurs banques pour qu’elles se fassent connaître. Après avoir effectué leur recensement, nous ferons remonter des cahiers de doléances.

Quels sont les leviers sur lesquels le gouvernement peut agir ?

Il faut s’appuyer sur la Banque postale. Qu’elle baisse ses tarifs pour créer de la concurrence. Il faut aller plus loin que la taxe Lagarde sur les bonus qui n’est qu’une minitaxe, s’aligner sur le modèle Obama. De plus, les profits des traders doivent également être taxés par des impôts sur le revenu, en aval, c’est l’unique solution.

Autre combat, vous avez parlé vendredi du renoncement d’Henri Proglio à sa double rémunération comme d’une première victoire ?

Il y a deux autres scandales : l’augmentation de la rémunération du président d’EDF de 45%. Un million d’euros, c’était déjà énorme ! Comment Henri Proglio va-t-il pouvoir se présenter devant les salariés d’EDF qui vont lui demander des augmentations de salaire ? Il fragilise sa position et met en péril son entreprise. Et il faut qu’il renonce à la présidence de Veolia.

Publié dans politique

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