LA CRISE : après l'Amérique c'est la Russie qui va nous planter

Publié le par Enoch

Et si les banques ne nous avaient pas tout dit sur l'ensemble de la crise.

En effet, il est intéressant de savoir, qu' au moment où les banques nous annoncent des bénéfices importants (même s'ils ne sont pas record) que la crise des "subprimes" dans le pays du Western  n'aurait eu que peu d'effets sur leurs engagements. Mais pourquoi ne nous parle-t-on pas des 1600 milliards d'engagements à risques des principales banques européennes, dont la France en tête, dans les pays de l'Est et en particulier en faveur de la Russie.

Non seulemen la Russie, qui  a réussi à dévaluer le rouble  7 fois en peu de temps, et dont la bourse ne cesse de s'effondrer - encore aujourd'hui près de 5 % de pertes -,  est en manque de liquidités  flagrant et  risque fort  de ne pouvoir assumer ses engagements auprès des établissements financiers : serait-ce l'emprunt russe, acte 2 que nous allons revivre ?

On peut le craindre, car la situation financière des anciens pays de l'Est qui accompagnent encore économiquement la Russie ne vaut guère mieux, voire  pire ; et les dernières lignes de crédits mettent du temps à leur être accordées quant elles ne sont pas tout simplement refusées. La crise n'est pas l'apanage de la France, mais bien de l'ensemble du monde.

Pour compenser, la Russie augmenté sa production de pétrole et de gaz, mais surtout, et pour la première fois depuis bien longtemps, les ventes d'armes rattrapent les ventes des matières premières. Lorsque l'on sait que ces ventes d'armes concernent principalement des pays dont la morale est inversement proportionnelle à leur engagement financier auprès de groupes terroristes, il y a de quoi franchement s'inquiéter.

L'insolvabilité de certains pays due au manque de liquidités est également un phénomène que connaissent d'autres pays dans la zone euros, comme la Grêce, le Portugal et l'Espagne, qui commencent à vouloir sortir de l'Euro, ainsi que l'Irlande, le pays résistant au Mini Traité. A cela s'ajoutent d'autres fragilités plus inquiétantes encore, avec des Pays comme l'Italie, et la Finlande, qui sont pourtant des pays innovants et exportateurs d'industries.

Et que dire de l'Angleterre, qui, depuis trois semaines a une politique de renvoi de ses immigrés afin de faire bénéficier le peu d'emplois existant d'abord aux anglais de souche. Du jamais vu depuis 1930.

La cerise sur le gâteau vient de l'Allemagne qui,  ne veut pas payer pour ces pays branlants,elle est attirée par la sortie de l'Euro pour ne pas servir de vache à lait européenne.

Cela confirme bien que jamais l'Euro ne nous a protégés de la crise, non parce que c'était l'Euro, mais surtout parce qu'il ne reposait sur aucun consensus géo-stratégique à l'inverse du Dollar.

La France n'est pas mieux placée, mais là c'est le grand silence politique, avec l'assentiment d'une presse qui lisse la réalité ; un jour le réveil sera rude.

Nous n'avons pas mis en place une politique de relance à la mesure des besoins.
Nous n'avons aucune vue de développement à long terme.
Nous n'avons aucun investissement supplémentaire dans la recherche et le développement.
Nous n'avons aucune politique de relocalisation et de développement agricole en fonction de nos besoins internes.
Nous n'avons aucune politique ambitieuse sur les développements économiques-écologiques (chimie verte, énergie renouvelable, agriculture bio, voiture propre, efficacité énergétique des logements)

Nous sauvons les banques pour mieux faire couler l'économie réelle.

Cette crise est pire que celle de 1929, car elle touche tout le monde sur cette planète (vive le village global!).

Notre République est en danger ; et au moment où Sarkozy se prend pour De Gaulle, il ne lui manque qu'une chose : être gaulliste ;  mais là, ce n'est pas près d'arriver.

Publié dans politique

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W
Emprunt Russe acte 2 ? Le premier avait déposé en garantie une masse d'or que l'oligarchie de l'époque avait gardé pour elle, spoliant de ce fait une foule de français.
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